Plongée de nuit à Lanzarote
A Lanzarote, Eric et moi avons constitué une palanquée pour la plongée de nuit. Nous avons la réputation, non usurpée, d’être les palmeurs les plus expérimentés de la section. Il nous arrive, parfois, de visiter des sites non prévus au briefing et un peu trop éloignés du bateau. Mais nous avons fait le pari qu’une telle palanquée pouvait réussir ; peut-être que moins par moins… Après moult explications du site, nous sommes donc partis, Eric en tête avec sa boussole, moi derrière avec mon soutien moral. Nous sommes partis de la plage, nous avons contournés les roches sur notre droite, nous sommes arrivés aux escaliers, puis nous avons longé la côte et atteint le récif. Tout cela en faisant un détour par le banc de sable et en localisant le point de sortie sous les 3 bouées pour plus tard. Parcours sans faute. Bien que nous soyons arrivés un peu tard au récif pour en profiter pleinement, nous avons fait de belles rencontres : un calamar en pleine eau et surtout une cigale d’au moins 40 cm. Certains disent même qu’elle aurait pu boucher le port de Marseille. Sûrement des envieux qui n’ont pas trouvé le site et n’ont pas vu de cigale. Nous avons quitté le récif à regret et retrouvé sans difficulté les 3 bouées, au bout du temps alloué. Finalement, fait étonnant, nous avons été les seuls à trouver le récif ! Nous avons fêté cela dignement le dernier soir dans un bar karaoke !
Merci au groupe pour cette belle semaine et à Eric pour m’avoir guidée pendant cette plongée mémorable.
Isabelle
Souvenirs de Lanzarote
6h30 le réveil sonne. Le retour est rude.
7H30 dehors. Le TRAM est bondé, le métro aussi.
Je m’intègre dans ce flot continu de jambes, courtes, fines, maigres, arquées, boiteuses, jolies, grasses, rondes, robustes, une fourmilière. Quel contraste avec ces paysages lunaires de notre première balade dans les vignes de la Geria. Une vallée drapée de poudre volcanique noire, parée de petits murets semi-circulaires qui protège chacun un pied de vigne. Dans les entrailles de Paris, que d’oppression par rapport aux grottes de Cueva de los Verdes et de Jameos del Agua.
Arrivée à La Défense je sors enfin à l’air libre et quelle vision, toutes ces tours. Je ferme les yeux et je revois le Mirador del Rio, intégré à la roche, à un endroit où elle s’avance à 474 m au-dessus de la mer, il offre un panorama époustouflant. Devant ces tours je repense au travail de César Manrique qui avec sa ténacité a réussi à imposer des bâtiments à deux étages. Espérons que le gratte-ciel de 18 étages reste le seul à Lanzarote.
De retour à la maison, il est tard il fait froid dans mon salon je me mets en tenue cocooning. Mes chaussettes me font penser aux cactus magnifiques vus au jardin des cactus. Une pensée pour César Manrique qui a beaucoup œuvré pour la beauté de cette île : « L’art et l’amour sont dans le regard qu’on porte sur le monde ». Merci à mes deux compagnes de route, mes Françoise, sans qui tous ces voyages n’auraient pas la même saveur et bises à chaque personne du groupe.
Claudine.
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Chef rédacteur : Xavier D de Lyon
